Au delà du choix du lieu et de l’impossibilité de se garer à proximité, ainsi que des écoutes proposées, l’acoustique et la taille des salles ont plus que contribué au sentiment négatif des visiteurs (enfin ceux que j’ai entendu ou avec qui j’ai pu échanger quelques mots).

Heureusement, il y a toujours du positif. je retiendrais donc sur le plan vidéo la salle « Genesis » qui présentait un écran 16/9 de 5m de base et une image remarquable dans des conditions salon et vu sa taille.

ce n’est pas tous les jours que l’on a
sous les yeux un projecteur de ce niveau

Il faut dire que le diffuseur était un Projection Design tri-DLP proposant 17 000 lumens et s’affichant à près de 80 K€. Pour le son, une paire d’Everest complétée par un système JBL Synthesis et Mark Levinson.

 

le VPL-VW-1000ES avec iPhone
on sent la clarté du mur avant 🙁

Difficile ensuite de passer dans les 2 autres salles de présentation. Bien qu’il s’agisse de leurs flagships, les autres projecteurs du moment ont eu plus de mal à  trouver grâce à nos yeux. Le Sony VPL-VW-1000ES,  dans une pièce aux murs avants assez clairs et sans doute en conditions « sortie de carton » ne pouvait donner la réplique et tenir toutes les promesses de ce 4K natif aux performances annoncées très élevées :  luminosité de 2000 lumens pour un contraste de 1 000 000 :1. Un projecteur s’appuyant sur un traitement d’image remarquable, mais qui m’a laissé du coup sur ma faim. Finalement c’est le Dila JVC XR95 à moins de 10 000€ qui m’a fait la meilleure impression dans la mise en oeuvre et la qualité de la démo, assez pro. La 3D a pas mal progressé et la perte de luminosité semble atténuer. Le XR95 propose une upscale en 4K – 130 000 : 1 en contraste et 1200 lumens, soit près de 1,7 fois moins que le Sony et plus de 14 fois moins que le Digital Projection ce qui ne lui permettra pas de tirer des largeurs d’image aussi grandes dans les standards foot-lambert requis (>14FL).