Aujourd’hui, JVC France réunissait ses revendeurs et intégrateur pour le lancement de sa nouvelle gamme de projecteur DLA. Ils avaient décidé de nous présenter un nouveau modèle : le XR55, qui vient s’intercaler entre le XR35 et XR75. Le XR95 que j’avais découvert sur le SPAT, il y a quelques semaines, et qui m’avait agréablement surpris, venant couronner la gamme.

Le XR55 occupe donc une nouvelle place dans l’offre JVC et pourrait constituer la surprise vu la qualité de la démo présentée. Donné pour 1200 lumens et un contraste de 50 000:1, la qualité des noirs est toujours aussi irréprochable et très au dessus des procédés concurrents (surtout après la correction effectuée en directe à la demande de certains confrères). Vivant avec des DLA depuis de nombreuses années, c’est en fait le piqué de l’image qui m’a le plus surpris et la qualité de la colorimétrie, qui m’a rappelé mon vieux JVC pro avec lampe Xenon :). Julien Berry (ISF) a réalisé la calibration pour cette présentation, histoire de présenter le projecteur dans les meilleures conditions aux prescripteurs que nous sommes.
Au rayon des améliorations :
– l’e-shift 2 (pour 2ème génération) qui permet un upscale des formats en 4K (3840 x 2160), soit une multiplication par deux dans la hauteur et la largeur d’une image HD habituelle. La différence avec la concurrence, c’est que le procédé d’upscaling n’est pas le fait d’un soft, mais d’un dispositif directement lié à l’optique et utilisant également des traitements de surface nouveaux. Le niveau de détails est désormais extrêmement poussé.  On est très éloigné des 1ères générations de DLA avec des décalages de pixels et des images moins précises que les DLP. Ainsi,  les images de photos ou de vidéo HD de la bande de démo JVC sont assez bluffantes (il faut qu eje me procure ce Blu-Ray). Encore plus, quand on se dit qu’il s’agit en fait du modèle d’entrée de gamme 4K de JVC, le X35 ne permettant pas l’upscaling.
– le CMD (Clear Motion Drive) garantit lui une fluidité de mouvement irréprochable comme en atteste l’extrait d’Avengers.
– Côté 3D, l’image semble aussi avoir progressé et s’avère assez convaincante, même si ce n’est pas ma tasse de thé. Que ce soit sur des scènes de mouvement ou non, rien à dire. La luminsoité semble meilleure.
– Paramétrage aisé, grâce à un système de calibration automatique tenant compte de la largeur d’écran, la distance de projection, la couleur des murs… Histoire de partir sur une base de réglages déjà optimisée, qu’il est bien sûr possible de peaufiner par la suite.

Pour mémoire les prix publics respectifs des 4 modèles s’affichent à partir de 2990€ttc, 4990€ttc, 6990€ttc et 9990€ttc. Les 2 premiers modèles sont disponibles en blanc et noir.