Encore une fois accompagné de Larry Grenadier à la basse et de Jeff Ballard à la batterie, Brad Mehldau nous livre un album à écouter sans retenue. Il passe en boucle depuis le début de l’après midi et par ce dimanche d’hivers où la pluie a fait place au soleil, bien au chaud dans l’auditorium, c’est du bonheur. La prise de son est excellente (comme d’habitude).

 

Les 11 titres sont des inédits, enregistrés lors de prises à l’Avatar Studio de New-York datant de novembre 2008 et avril 2011. Ne croyez pas que je suis dans la confidence, je l’ai lu dans dans la pochette.
A l’écoute, ce n’est en aucun cas un album au rabais, mais sans pourtant atteindre « the art of trio » et quelques autres. Qu’on se le dise.
Je le considère comme le Keith Jarret de la nouvelle génération,
donc je ne suis sans doute pas impartial, mais au gré des titres j’ai apprécié :
– « Baby plays around » : un morceau d’Elvis Costelo sur lequel Brad nous offre une superbe ballade
– « Airegin » : une reprise de Sonny Rollins, morceau avec un solo de batterie qui vous emporte et derrière lequel Brad ne se laisse pas distancé.
– » Hey Joe » revisité et très cool
– « Samba e amor » de chico buarque très sympa
– « Jam « : le seul morceau composé par Brad Medhlau sur l’abum, où le piano vient encore se fondre entre la bass et la batterie, montrant la parfaite alchimie et interaction des 3 musiciens.
Sur « Aquelas Coisas Todas », le travail des mains est superbe. Il faut que je fasse écouter ça à ma fille… histoire de la motiver à travailler (horrible père que je fais !).