En discutant avec certains visiteurs et internautes, une demande revenait souvent. Pourquoi vous ne nous parlez pas plus des écoutes de systèmes chez des particuliers.
Ce n’est pas faux et ce n’est pas l’envie qui manque, mais trsè souvent les possesseurs de gros système préfèrent rester discrets et justement ne pas dévoiler leur vie privée ou leur intérieur.
néanmoins cette suggestion n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et je m’engage lorsque cela est possible de vous faire partager quelques instants de bonheur musicale ou home cinéphile.


Le terme Bonheur est d’ailleurs fort à propos pour l’écoute qui suit.
J’ai du aller 3 fois chez Mr C. vivant à quelques kilomètres de chez lui et pu sentir l’évolution de son système.
Depuis quelques temps, il est dans une phase d’optimisation. Il faut dire aussi que vu le matériel déployé et même s’il est toujorus possible de faire mieux, la barre est déjà très haute. Jugez par vous même.

  • une paire de JBL Everest 66000 avec support sur mesure « à la japonaise »
  • un ampli stéréo Soulution 710
  • un preampli à tube Ear Yoshino 912 (un de mes coup de coeur)
  • une trilogie DCS Scarlatti dont il a remplacé l’horloge par une Antelope OCX couplée à une 10M Rubidium.
  • un tuner  Day Sequerra
  • une platine Goldmund Studio à bras tangentiel
  • connectique Elrod Gold, Purist 25 pour le secteur, Fadel Art et Charlin pour les HP et modulation
Day Sequerra : la rolls des tuners

 

Drive DCS Scarlatti sur système Aurios à bille céraique

 

Le fabuleux préampli EAR 912 sur le convertisseur DCS Scarlatti
Acheté en modèle d’expo, l’ampli stéréo Soulution 710

 

Ici l’Everest 66000 montée sur un socle fait en sur mesure à la mode japonaise

Une configuration exceptionnelle

Le contexte est donc planté. C’est du lourd. je vous épargne l’addition, d’autant plus qu’il s’est procuré certains produits en occasion ou modèle de démo.

Son système marche redoutablement bien, faisant preuve d’un naturel extrême, d’une finesse aération irréprochable bien que disposé dans une pièce non traité et un peu exigüe face à tels monstre. Non, ça chante et je n’ai pas vu les 3 heures passées en sa charmante compagnie à passer mes CD repères et les siens.
Son système est hyper résolvant et transparent sans pour autant manquer d’émotion, bien au contraire puisque les écoutes sont très vivantes.

Déjà d’un âge avancé, puisque qu’aujourd’hui retraité, Mr. C. a un passé lourd dans la hifi. Il a d’ailleurs fabriqué lui -même une majorité de ses appareils dans le passé : ampli à tubes avec alim externe, modèle Chopin de la cave aux tubes,  kit 300B, kit transistor d’inspiration Mark Levinson se sont altérnés avec du Perreaux, de l’Electrocompaniet, du Jeff Roland pour le préamp avant de passer sur EAR. Côté enceintes, les 1ères dignes de ce nom étaient des Ditton 66 achetées en Angleterre, puis des Vecteur qu’il a gardé 20 ans, un passage sur des Aura de Gilles Millot. Ppour les sources à noter une  CEC TL1 avant les DCS et un tuner Magnum Dynalab avant le Day Sequerra.

L’optimisation :  le temps de la patience et un travail sans fin.

Aujourd’hui l’homme est donc une phase d’optimisation, ce qui n’est pas évident tant il a déjà investit en matériel et accessoires. Et comme chacun le sait à un certain niveau, le gain obtenu est faible et coûte souvent très cher.
L’avantage d’un système aussi transparent est que chaque changement de maillon ou d’accessoire s’entend. Il a ainsi pu mener sa barque dans la quête de son graal.

Après avoir découvert le bénéfice de clocker son système avec de l’Antelope, grand spécialiste des horloges et reconnu en particulier pour sa clock au rubidium  (fréquence de 10 Millions d’Herzt),
Au départ il était naturellement très satisfait de sa trilogie Scarlatti (drive/dac/horloge). mais le seul fait de clocker l’horloge DCS avec la 10M lui a fait passer un palier : finesse de l’aigu, niveau de détail et scène sonore). le remplacement de la clock DCS par une worldclock OCX toujours chez Antelope présentera un gain plus minime. D’après lui cela matche mieux (la clock scarlatti est toujours à vendre d’ailleurs)

Même si le plateau de découplage MinusK l’a séduit lors d’un test sous son drive, il ne l’a pas encore acquis.

Il a au fur et à mesure ajouter des petits accessoires du type stickers Albat pour enceintes, filtres Stein sur les enceintes, pointes aktyna et systèmes Aurios avec bille céramique. Mais c’est surtout sa réflexion sur la qualité du courant qui est à saluer.
L’homme a testé beaucoup de choses en câbles comme en traitement, du secteur,  il a simplifié les choses et a conservé un Hydra Sunyata en sortie dans la pièce et conditionneur Accuphase uniquement pour l’ampli tandis que le reste des éléments est alimenté par des appareils de marque Sound Application (à creuser car totalement inconnu pour ma part).

Sticker Albat positionné dans le pavillon

 

Accessoires Aurios non importée en France
La partie câblage et traitement secteur est particulièrement impressionante

JBL Everest :  une enceinte au dessus de la melée

Les JBL sont des enceintes massives mais d’un encombrement parfaitement gérable.
Finalement elles sont assez peu profondes par rapport au gabarit de l’enceinte
le pavillon en noir satinée est du bel ouvrage
Gros plan sur le supertweeter
les 2 boomers de 38cm – un pour le bas grave – l’autre pour le haut grave- une pratique courante chez JBL

Il est bien sûr impossible de retranscrire le sentiment d’écoute sur du papier, alors croyez-moi sur parole, ce fut une écoute sublime. Je remercie Mr. C. pour le temps qu’il m’a consacré et son accueil. Qu’il profite longtemps de ce merveilleux ensemble.

Si vous aussi, vous souhaitez me faire partager l’écoute de votre système et par là-même la partager avec les internautes passionnés qui me suivent, prenez contact avec moi. Chaque rencontre entre audiophiles ou homecinephile est toujours un moment privilégié.