Albums du mois passés
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Visionary
Norah JonesVoir plusNorah Jones – Visionary Jones (Curated by Don Was) : entre élégance intemporelle et regard rétrospectif
Avec Visionary Jones, Norah Jones offre un album-concept rare : une sélection personnelle orchestrée par Don Was, le légendaire président du label Blue Note. Plutôt qu’un simple “best of”, ce disque dessine une carte sensible de son univers, à la croisée du jazz, de la soul et de la pop feutrée. Les onze titres — issus de différentes périodes de sa carrière — révèlent une cohérence émotionnelle saisissante : chaleur du piano, velouté de la voix, équilibre parfait entre intimité et sophistication. Don Was y met en lumière la dimension la plus organique et lumineuse de l’artiste : celle d’une musicienne “visionnaire” au sens littéral, capable de transformer chaque chanson en expérience sensorielle, hors du temps.
Ce qu’en dit la critique
Les médias saluent unanimement la pertinence de la sélection : AllMusic évoque “un voyage cohérent à travers les multiples facettes de Norah Jones”, tandis que JazzTimes salue “la main subtile de Don Was, qui magnifie sans jamais trahir”. Pour Mojo Magazine, l’album “rappelle à quel point Norah Jones a su tracer sa voie singulière : élégante, sincère et profondément humaine”.
Visionary Jones se déguste comme un disque à part — un moment suspendu où chaque morceau semble redécouvert sous un jour nouveau.
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Manhattazz
Brooklyn NightsVoir plusManhattazz – Brooklyn Nights : une balade nocturne à New York
Sorti le 26 juin 2025 via le label RedWhiteBlueWave Records, Brooklyn Nights propose 10 morceaux d’une durée d’environ 44 minutes. L’album plonge l’auditeur dans la lumière de la nuit new-yorkaise, entre ruelles urbaines, cafés tardifs et skyline effervescente. On y découvre des titres comme « First Light in New York », « Sin City Nights » ou « Summer Streets », qui posent un décor fait de contrastes : la douceur d’un piano au coin d’une rue, le groove discret d’une basse sous les néons, la mélancolie élégante d’une tramontane urbaine.
Le son — à mi-chemin entre jazz lounge, soul subtile et pop de velours — véhicule cette atmosphère de « city nightscape » où l’énergie reste maîtrisée. Plutôt que d’opter pour des envolées spectaculaires, Manhattazz privilégie l’intimité, les lignes claires, les arrangements aérés. L’ensemble se lit comme un film sonore dans lequel chaque piste est un plan-séquence, une tranche de nuit à Brooklyn, Manhattan ou le long de l’East River.
Pour les amateurs d’ambiances urbaines raffinées, Brooklyn Nights fait mouche : il offre un équilibre rare entre sophistication et accessibilité, entre la rigueur d’un jazz moderne et la chaleur d’une soirée presque confidentielle. Un choix parfait pour votre « album du mois » si vous cherchez à créer une playlist de fin d’après-midi ou de nuit pour salon hi-fi, avec ce qu’il faut de groove discret pour que les enceintes respirent tout en racontant une histoire.