Ceux qui me connaissent ou sont passés à l’auditorium savent mon goût (très) prononcé pour les produits de la marque française, HELIXIR Audio Excellence et pour cet HRDDAC dont la signification est High Resolution Dithering Digital to Analog Converter

Un 1er contact et tout s’enchaine très vite

J’ai découvert la marque un peu par hasard sur internet. Je me souviens de cette vidéo dont le contenu m’avait fortement intrigué des années auparavant.
https://www.youtube.com/watch?v=2js2Ake45q0

S’en est suivi une démo sur un salon à Paris avec des enceintes que je croyais connaitre par cœur pour en avoir vendu quelques unes, sauf que là « je ne retrouvais pas mes billes ». Puis, très rapidement j’ai succombé pour ma config perso, car le rapport musicalité/prix était pour moi sans concurrence. Par la suite, plusieurs clients – possesseurs de systèmes dépassant largement les 200 K€ ont migré de la même manière. Par correction je ne citerai pas ici les marques fort onéreuses abandonnées à cette occasion.
C’est par le DAC que je suis entrée dans la marque, rapidement suivi par le préampli DSCP et l’ampli HPLSD500, que j’ai fini par upgrader en 500X dès que Christian me l’a proposé en avant première (la commercialisation est sur le point de démarrer). Même chose, j’ai revendu mon gros pré-phono sur batterie pour l’option RIAA XdR (eXtrem Digital Resolution) du DCSP, absolument d’un autre monde (j’y reviendrai dans un autre article).

Mon premier métier fait que j’accorde une grande importance au storytelling, comme on dit, et d’entrée le discours HELIXIR m’a intrigué, car le concepteur, Christian CATAURO, un personnage haut en couleur à l’accent chantant du sud, docteur en électronique ES bruit et spécialiste des systèmes radar et guerre électronique. Bref, un gars extrêmement brillant, qui n’a pas pris le même chemin que ses concurrents. Il s’est intéressé à la différence d’écoute entre un vinyle et son équivalent en numérique. Il a suivi sa propre voie méthodiquement et surtout scientifiquement. Osé pour une marque indépendante, française qui démarrait « from scratch ».
Pour vous le présenter, permettez-moi de vous dire qu’il n’est pas un novice en « High-End audio » puisqu’il est, ni plus ni moins, que le concepteur du fameux lecteur CD Helios STARGATE. Un lecteur au look futuriste à l’époque (inspiration F117), qui dès sa sortie en 1998 a été largement plébiscité par la profession pour ses qualités musicales et ses innovations technologiques. En Mai 98, il fait la première page de plusieurs magazines internationaux, avec son lecteur « au sommet de l’optimisation » et obtient de nombreuses récompenses.

Christian procède différemment des autres fabricants de DAC de l’épqoue qui se battent autour des mêmes puces : ESS, AKM, Crystal, Burr Brown, et j’en passe…, et donc les mêmes technologies, les mêmes savoir : R2R / Capacités Commutés, Direct Convert / Delta-Sigma… lui s’intéresse à tout autre chose : Le Filtre numérique de sur-échantillonnage !

Les problèmes de l’audionumérique qu’il a identifié l’on conduit sur cet élément, essentiel lors de l’élaboration d’un DAC, et pas sur la partie conversion elle-même :

C’est une nouvelle histoire qui s’écrit avec ce « game changer »

Ce n’est pas une révolution, c’est la révélation. Il a réinventé le filtrage audionumérique pour l’humain, un filtrage qui doit faire son travail tel un filtre à café qui conserve le marc mais laisse passer l’extrait ; celui de Christian CATAURO au delà de la musique, laisse aussi passer toute l’émotion qu’elle contient ! J’insiste sur ce point, car c’est une terminologie sur-utilisée et revendiquée par tous et donc devenue très galvaudée.

Je crois qu’il a mis 2 ans à développer l’HRDDAC avec un partenariat avec un service d’imagerie médicale afin d’observer les différences de réaction du cerveau entre la même musique sur support analogique (lecteur a bande magnétique) et celle issue d’un support numérique (baladeur CD). Plus d’une centaine de volontaires, de tous âges, ont participé aux expériences sous RMI (imageries par résonnance magnétique nucléaire) mais aussi un test en aveugle en extérieur avec des petits explosifs…
Dès lors sa quête est devenue limpide : faire en sorte de provoquer le même comportement du cerveau lors d’une écoute numérique, et ainsi rendre la musique « live », au même titre qu’une bande magnétique haute vitesse. Le seul moyen à ces yeux d’éviter toute fatigue auditive et de pleinement profiter de la musique reproduite. Concevoir une électronique totalement compatible avec le système auditif.

Pour cela, son approche a été à l’opposé de tout ce qui a pu être fait jusqu’à présent  et le résultat permet de supprimer tout effet psycho-acoustique généré par les artefacts des autres filtres numériques jusque là utilisés : Il n’y a plus rien de cognitif dans le signal sortant du HRDDAC.  Il a donc développé pour la partie conversion plusieurs technologies propres à HELIXIR :

  • Filtrage Numérique Avancé ( Advanced Natural Digital Filter),
    • Premier Filtre numérique à sur-échantillonnage qui conserve la dérivée exacte du signal (et non plus l’intégrale, pour les matheux qui comprennent… )
  • Étage de conversion maison Multi-bit Delta-Sigma (4 bits calibrés laser ) à Haute Résolution DITHER
    • L’erreur relative de conversion se voit naturellement réduite en ajoutant, paradoxalement, du bruit numérique au signal. La forme du spectre de bruit est optimisé tout au long de la bande audio. Ce procédé, par un calcul poussé des cœurs DSP, permettent pour la première fois de déterminer de façon certaine « la densité de probabilité » du signal audio et de l’immuniser intégralement de son spectre image. (Théorème du repliement spectral, toujours pour les matheux)
  • circuit de synchronisation à PLL numérique
    • Le dispositif de « recovery clock » qui permet d’extraire l’horloge de synchronisation du signal SPDIF se voit doter d’une horloge synthétique de 32 bits significatifs et extrêmement stable, pilotée par « un radio-amateur » qui tourne la molète de fréquence jusqu’à ce que l’aiguille de syntonisation soit au centre du galvanomètre. Les anciens savent de quoi je parle, mais j’ai trouvé la métaphore très parlante. Mais pour être plus explicite sur les effets concrets, fini les câbles numériques onéreux, plus de différence audible !
    •  

Comme sur tous les produits HELIXIR, une attention particulière est apportée à l’alimentation. Un point incontournable dans le résultat d’écoute. Ici, il s’agit d’une alimentation en classe A (type shunt, mais moi ça ne me parle pas). Un parti pris technique souvent rencontré sur les électroniques à tubes parait-il ? Mais là, tension plus faible et courant plus fort, ça va chauffer ! L’alimentation a elle-même donne t’elle tout ces résultats ? Probablement pas, mais Christian est un passionné de Formule 1. Il sait que pour faire la pôle-position, il faut être au « sommet de l’optimisation » (clin d’œil sur la première de couverture de l’Helios Stargate / mai 1998 NRDS) avec un petit dixième par ci, encore un petit autre par là, etc, et tout ça sur une base solide.

A noter quelque chose que je n’ai vu nulle part chez les concurrents, une carte en cuivre plaquée or, cryogénisée* ensuite par un (ex)sous-traitant de la NASA. Tout cela dans un appareil à moins de 10K€. Cette particularité est naturellement aussi présente dans le préampli et les amplificateurs de la Marque. Sachez-le, Christian CATAURO ne rigole pas avec les composants sélectionnés, la conception de ses circuits imprimés ou de ses alimentations (sans parler de l’innovation technologique déployé pour celle du HPLSD 500 eXtrem Edition dont j’aurai l’occasion de vous parler prochainement).

A l’écoute, un DAC qui ne joue pas dans la même cour que les autres !

Beaucoup ayant découvert la marque avant moi mon dit, il y a HELIXIR, puis il y a les autres… A mon tour, je confirme :

Dès les premières secondes, on se dit que l’on est face à un monument avec l’HRDDAC. Pourtant, il y a vraiment du beau matériel qui est passé dans l’auditorium de Voir & Émouvoir ces dernières années : EMM Labs, DCS, TotalDAC, Ear Yoshino, Play-Back Design, MSB, Mola Mola, Antelope Audio, Audio-GD et j’en passe… La majorité m’a donné du plaisir, mais là c’est différent. Il y a un petit truc en plus ! Pas toujours explicable, mais quelque chose qui vous prends au plus profond de vous.

Les sentiments qui me viennent :

  • Ecoute analogique absolument dénuée de toute dureté (Dire Straits – Alchemy – Sultans of swing)
  • Des timbres d’une matière naturelle incroyable et justes (La pantera Rosa – Mancini – Fonè Pantera rosa and Friends)
  • Des voies humaines qui prennent corps devant vous, dont l’émotion qu’elles émanent vous transperce le corps (Concha Buika – Nina del fuoco – Mentienne ben) …
  • Un son plein avec beaucoup de matière, très organique, très très émotionnel ( Max Richter – The Blue notebook) à tomber par terre, et ce qui me connaissent savent que je fais mon poids.
  • Transparence, détails, beaucoup de nuances, d’énergie ( Les 7 paroles du Christ – Charles Dubois. Comment vous exprimer la surprise du vocal qui apparait devant vous, quelques 10/12° vers la droite, 7m de profondeur, et ce grave de psychopathe ‘comme il dit) et d’une densité encore jamais entendu qui vous choppe le « bide » les tripes excusez mon vocabulaire familier, avec les autres tubes de l’orgue la bas, au fond… On y est, c’est fou de palpabilité)
  • Micro Dynamique et micro timbre si je puis dire d’une finesse à faire saisir les nuances fines d’une flute en bambou ou d’un simple frotté de caisse claire, les respirations lointaine du musicien (Ana Caram – Jungle. Une petite balade au Brésil ? Et si vous vous égariez dans la forêt Amazonienne ? Montez le volume et HRDDAC vous fera vivre cette aventure depuis votre salon)…
  • Extrême Dynamique explosive, énergique comme qui dirait « unlimited » sans jamais faire trop pour ne jamais dénaturer la musique, tout est humain, incroyablement manipulé par l’humain ( Forté Fortissimo –  Fonè – L’italiana in Algeria – Rossini )
  • L’image, et c’est incroyable, on écoute quelque chose, et on les voit, c’est extrêmement troublant dès les premières secondes.

En termes de scène sonore, le niveau de détails nous fait percevoir une scène véritablement tridimensionnelle, très profonde, où les musiciens prennent place de manière très lisible. Vous appuyez sur un bouton, la musique joue, vous savez que cela passe par vos oreilles, mais il semble que se sont vos yeux qui vous lisent la musique. Vous la voyez, l’holographie est extrêmement troublante ! Cela est particulièrement sensible sur le gros système HR de l’auditorium qui agit comme une loupe. Cela donne une écoute très immersive qui baigne dans le naturel. Les pistes sonores défilent, et tout y est si palpable. Avant on écoutait une tentative de restitution assez abstraite, avec le HRDDAC on y est en Live ! La musique est un tout et avec ce DAC on ne se pose pas de question, on savoure le morceau qui passe. Point.

Très souvent avec du nouveau matériel on cherche à analyser, décrypter… là on se laisse immédiatement porter par la musique et rapidement l‘envie vous prends de sortir vos meilleurs CD, ouvrir la playlist de démo pour redécouvrir chaque morceau, et on se surprend à monter le niveau d’écoute, par plaisir, que dis-je, par l’ivresse que nous distille ce bel appareil.

Ce qui me fait dire que la technologie embarquée dans cet HRDDAC est exceptionnelle (surtout à ce prix) et que le chemin de traverse emprunté par Christian CATAURO pour vraiment mettre la main sur ce « qui n’allait pas » dans la conversion numérique qui à été proposé jusque là depuis l’avènement du son audionumérique et permettez moi de vous dire qu’il fallait avoir « des burnes », selon l’expression d’un autre célèbre Marseillais pour tout remettre en question, utiliser l’imagerie médicale,… puis créer ce DAC d’un naturel confondant.

Certes les DAC ont beaucoup évolué ces dernières années, mais l’HRDDAC conserve une place à part dans mon coeur. Il n’en fait jamais trop et propose une restitution très proche de l’oeuvre initiale à mon goût. Et c’est là ce que je recherche en priorité. Ce sentiment de naturel et de live très qualitatif.

Les autres constructeurs se sont enfin mis à proposer des puces dont le filtrage numérique n’est plus composé d’un filtre récursif basique type « brick wall » ou autre dispositif structurel d’un filtre à réponse impulsionnelle finie ou infinie ( FIR / IIR ). Christian avait ouvert une voie différentes de la simple approche mathématique courante dans les laboratoires de marques comme AKM, ESS, Crystal…

C’est une fierté immense, d’avoir en France un Ingénieur capable de bien comprendre le « système auditif humain et son fonctionnement ». Il y a des convertisseurs pour l’instrumentation de mesure, puis il y a des DAC pour le système auditif humain, Christian nous en a fait la démonstration. Dans un futur peut-être pas si lointain, sa technologie s’imposera peut-être jusque dans nos smart-phones, nos téléviseurs… A quand un décodeur Home-Cinéma utilisant que des convertisseurs HRDDAC (mon rêve)

Un mot sur l’absence d’USB (AES, SPDIF RCA, SPDIF BNC, Tos-Link et … Fibre Optique ST).

Pour être honnète, c’est un point qui me chagrinait … et qui génait certains clients…
Mais, tout le monde sait aujourd’hui que c’est la pire des liaisons entre un DAC et une source dématérialisée (serveur/streamer, Ordinateur…) tant le simple changement de câble de liaison USB influe sur les DAC qui en sont équipés. En puriste qu’il est, il l’a banni des 6 entrées du HRDDAC.
Pour moi c’est une faiblesse lorsqu’il s’agit de vendre un convertisseur de nos jours, comme un Streamer qui ne soit pas Roon Ready, mais l’homme a misé exclusivement sur les connexions « pro » normalisées par l’EBU (European Broadcasting Union), avec de la fibre optique ST pour le transport PCM ultra haute performance, et des connecteurs BNC permettant de récupérer un signal DSD sous le transport normalisé SDIF2/3 (automatique) et d’obtenir une qualité de transmission digne des plus beau systèmes de studio (Pyramix + carte Philips DST64 pro transport)

Alors en attendant la sortie du serveur MSSS, son complément idéal, qui sera naturellement équipé de cette connectique « pro-audio », HELIXIR propose un boitier Interface qui transforme le signal USB en 3 BNC + 1 fibre ST. Cette interface PADT (Pro Audio Digital Transport) existe aussi en Interface HDMI (version >1.4) pour ceux qui ont un lecteur SACD / blu-ray comme source digitale.

En guise de conclusion. Place de nouveau à l’émotion

Pas étonnant que ce DAC séduise autant d’amateurs de vinyles car sa dimension analogique et naturelle est, je pense, quasi sans égale en ce qui me concerne. Même les DAC à tubes que j’ai pu utiliser ou essayer gardent, en comparaison A/B, une coté numérique et finalement plus agressif. Certes on ne s’en rend pas toujours compte immédiatement. On se dit ou on essaye de se convaincre que le tube apporte une différence, un côté plsu analogique au numérique. C’est vrai dans certains cas, plus psychologique dans d’autres, mais dès lors que l’on passe de l’un à l’autre et surtout dans le sens HRDDAC > Autre DAC. La comparaison devient parfois cruelle. Et c’est là que l’on mesure pleinement toute la supériorité de l’HELIXIR HRDDAC. Mais vous savez, lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois sur le salon de Paris, en pleine démo, que faisait-il ? Il était en train de faire une démonstration live, Vinyl > StarGate (DAC 8x oversampling) > HRDDAC (Advanced Natural Digital Filter) avec le même morceau synchronisé. Un moment rare de vérité. Difficile de percevoir la différence.

Cela me fait penser à une écoute en fin d’année dernière où le client voulait le confronter à un DAC américain bien connu autour de 15K€, soit presque le double du prix.  Le client avait choisi ses morceaux pour passer de l’un à l’autre, mais à chaque fois qu’il revenait sur le DAC américain, dont je tairais le nom, c’était certes très détaillé, mais d’une dureté et d’une agressivité plus que gênante, provoquant même la grimace et l’envie de baisser le volume pour se soulager. Pourtant lorsque je suis arrivé dans la pièce d’écoute, on sentait le côté numérique et raide, mais disons sans plus et les écoutes de cet appareil, réalisées sur des salons ne m’avaient absolument pas choqué. Lors de la comparaison avec l’HELIXIR, la musique gagnait immédiatement en humanité, en naturel, donnant l’envie de taper du pied, de rentrer dans la musique, de se laisser porter sans se poser de question. On se surprend même à vouloir monter le volume encore un peu… C’est booléen : sur HRDDAC on a envie de monter le volume, sur les autre DAC on a envie de baisser, et croyez moi cela veut tout dire. Christian nous dit que « c’est humain, on est tous gourmand : quand ça nous plait, on en veut plus ».

Deux autres expériences avec des clients disposant de système dit high-end à plus de 200K€.
(Reste à voir s’il faut comprendre high-end pour la musicalité ressentie ou le trou dans le porte-monnaie – à méditer).
– Le premier avait un système d’une marque écossaise 5 voies multi-amplifiés avec filtrage active et un DAC/streamer autour de 25K€. Il aura suffi d’une seule écoute pour constater que ces enceintes n’étaient plus les mêmes. Il y avait plus de vie et de naturel. La définition, les attaques gagnaient en lisibilité…Le client a fini par opter pour le triptyque Helixir complet avec une très grosse économie à la clé, puisque l’ensemble Helixir (préamp+option RIAA / ampli / dac) avoisine « seulement » les 23K€.
– L’autre système est également peu commun, bâti autour des grosses colonnes TAD, Nagra, Wavac, CH Precision et une superbe platine Verdier très bien équipée. Son problème était en fait la frustration lorsqu’il passait du vinyle au CD. Ce qui lui faisait écourter ses écoutes de CDs. Lorsque je suis venu, le maître des lieux m’annonçait qu’il avait écumé tous les magasins parisiens et avait écouté tous les DAC à plus de 20K€. Donc il ne donnait pas cher de ce DAC Français, si « peu cher », au look qui ne le séduisait pas vraiment. Mais comme j’avais été chaudement recommandé, il voulait bien tenté l’expérience. Je branchais donc son lecteur intégré CD Nagra sur l’HRDDAC pour ne l’utiliser qu’en transport. J’aurai dû prendre une photo de son visage lorsqu’il s’est retourné vers moi après 10/15 secondes d’écoute d’un CD de classique. « Incroyable, étonnant ont été ses premiers mots, c’est ce que j’ai écouté de plus proche du vinyle ». Il se passait quelque chose. L’émotion était là. Et pourtant il n’a pas franchi le pas (sans doute pas assez cher, pas assez connu ou trop français ???). Je n’ai pas osé lui dire non plus qu’il ne reconnaitrait pas ses enceintes s’il branchait l’ampli HELIXIR dessus, car ses amplis sans être mauvais ne peuvent tirer la quintessence de ces grosses colonnes, très exigeantes. Bref passons.

Le meilleur conseil que je puisse donner ? Ecouter et laisser parler son cœur.
L’HRDDAC est commercialisé au prix de 7990€ttc, et désolé de me répéter, sans corrélation avec les performances attendue à un tel tarif. C’est malgré tout une somme, mais lorsque l’on se rend compte de ce que fait ce DAC, au final c’est donné. La technologie embarquée et surtout le résultat obtenu à l’écoute sont hors du commun.
Pour quelqu’un qui peut mettre cette somme, il est indispensable de le considérer et de l’écouter.

Alors pour en finir et pour être totalement transparent en tant qu’influenceur, je ne suis pas payé par la marque, le produit ne m’est pas offert, mais je suis devenu revendeur officiel et exclusif d’Helixir sur Paris /RP et même parfois un peu plus loin . Il y a donc un conflit d’intérêts que j’assume pleinement.

HELIXIR Audio Excellence est devenu ma marque Référente, ma valeur étalon, ma technologie de référence, c’est-à-dire que c’est à elle que je compare les produits qui me sont proposés ou que les clients audiophiles m’apportent. Et vous vous en doutez, c’est la marque que j’utilise désormais à titre perso… Et cela du matin au soir, sans aucune fatigue auditive et je me délecte à tout instant, quel que soit le volume d’écoute, quoi que je fasse.

Caractéristiques techniques : qui dit mieux ?

  • Plage dynamique : 130 dB
  • Séparation des canaux : -130 dB
  • Taux de Distorsion Harmonique Total : 0.0002 %
  • Capacité de Filtrage de l’alimentation : 40,000µF
  • Jitter intrinsèque : 20 ps
  • Synchronisation par PLL numérique 32 Bits
  • Filtrage numérique avancé : « Advanced Natural Digital Filter » exclusif par HELIXIR™
  • Haute Résolution DITHER avec forme du spectre de bruit optimisée
  • Transformateur d’alimentation type anamorphe.
  • Alimentation Classe A type « shunt  » ultra faible bruit pour circuits Analogiques
  • Circuit imprimé 35 microns d’épaisseur cuivre, doré à l’or fin et cryogénisé
  • Entrées SPDIF total : 5 (Optique ST / Optique TosLINK, XLR – AesEBU, BNC SPDIF, RCA SPDIF )
  • Sortie SPDIF dé-jitterisée : 1 RCA 75 Ohms
  • Entrées DSD : 1 SDIF2/3 Automatique, 3 BNC 75 Ohms, WCLK x64 / DATA L / DATA R
  • Toutes entrées et sorties numériques isolées par transformateur d’impulsion.
  • Sorties Symétriques : XLR  Sensibilité 4Veff
  • Sorties Asymétriques : RCA  Sensibilité 2Veff
  • Dimensions : 430 x 85 x 290 (mm)
  • Poids : 5,7 Kg

Site du fabricant 
http://www.helixir-audio.com/fr/produits/convertisseur-hrddac#tab-id-2

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